Voici la suite et ces prises de vues ont été faites avant que nous mettions en application la technique du paillage. Nous tenons à remercier tout les ouvriers d'avoir fait de leur mieux pour respecter nos plantations avec tout ce que cela représente derrière en travail. On pourrait toujours trouver quelque chose à redire, vu le chantier c'était un sacré challenge que de préserver nos acquis verts et c'est gagné. L'association a aussi maintenu sa ligne de positive attitude en laissant de côté quelques actes malveillants tels que les dégradations subies par quatre fois sur la tondeuse, par exemple. Quelques individus marginaux, aigris ont du mal à supporter que l'on puisse essayer de construire un cadre de vie meilleur profitant à toute la collectivité. Il est vrai que toutes ses réalisations sur le terrain ont amené des gens à se parler et surtout à s'accepter comme ils sont. Il est vrai que du coup le domaine de la médisance s'en est trouvé réduit de fait. Nous regardons derrière nous seulement pour voir le chemin parcouru ensemble avec une certaine satisfaction et en aucun cas pour juger qui que ce soit. C'est pour cela donc que nous classons au rang de gamineries ridicules les manoeuvres entreprises par des cas isolés afin de semer le trouble. Nous passons par dessus avec un sourire au coin des lèvres en répétant que les portes de l'association sont ouvertes à tout ceux qui ont envie de conjuguer la vie au positif. Nous regardons devant nous et sommes fin prêts à mettre en commun nos énergies afin de réaliser les jardins partagés du Pissot qui rappelons le serviront de base arrière pour embellir de plus belle nos devants de bâtiments. En effet une mini serre nous permettra de préparer nos plants de fleurs en quantité et à moindre coût. Enfin tout ça vous le découvrirez bien à temps.

Voilà le projet est à deux doigts de devenir réalité et en ma qualité de Président de l'association, je vais vous tracer les grandes lignes du projet.
Pour y accéder il faudra être membre de l'association et s'acquitter de la cotisation de 20 euros pour l'année à venir qui se décomposera de la façon suivante:   10 euros de cotisation pour être membre de l'association et 10 euros pour provisionner les charges qui seront l'eau et l'assurance.
Il faudra surtout accepter et signer le règlement intérieur des jardins partagés qui est le fruit de réunions de concertations entre les services compétents de la mairie de Tarnos et l' association "mieux vivre au Pissot".
Le règlement des jardins ouvriers de France a servi de base de travail et a été adapté à notre structure. Il est clair et précis et sera vraiment le ciment des fondations des jardins partagés.
L'association a porté ce projet depuis deux ans en étroite concertation avec les élus de Tarnos et nous sommes en passe de passer aux travaux pratiques lorsque les dernières formalités administratives auront été bouclées avec la municipalité de Tarnos.
Il est à souligner que la municipalité de Tarnos donnera un sacré coup de pouce à l'association en mettant en place les infrastructures nécessaires à la réussite de ce projet (clôtures, portails,compteur d'eau, etc...). Je dirai que c'est du donnant donnant et qu'au vu du travail fait et à venir sur le terrain, les participants aux jardins partagés auront tout pour réussir.
Vu la superficie du terrain, un certain nombre de parcelles collectives seront mises à dispositions de groupes de travail qui se géreront. Les clôtures seront bordées de petits fruitiers et d'arbres fruitiers en espalier.
Une parcelle sera réservée aux enfants du centre de quartier. Sont à l'étude la réalisation d'une parcelle pouvant recevoir les handicapés et les personnes âgées.
Les jardins seront aménagés avec des points de repos où les personnes âgées pourront venir passer un agréable moment en compagnie des jardiniers dans un cadre verdoyant.
Au final ce sera un magnifique parc de culture biologique où les fleurs seront associées aux légumes.Des techniques de jardinage réfléchies seront mises en place tel que le paillage, l'alternance de culture de légumes avec les fleurs...etc
Rassurez vous, vous ne savez pas jardiner, et bien vous l'apprendrez dans la bonne humeur. Le savoir est mis en commun, tout est sous le signe du partage et de la convivialité et de la confiance. Et puis si vous n'aimez pas faire le jardin, alors vous avez bien d'autres compétences et sous la bonne humeur tout se partagera.
Des cours de jardinage biologique seront assurés avec des thèmes correspondant aux plantes et légumes de saison.
Ce lieu de vie devra rayonner au coeur de la cité et donner envie de voir ce qui se passe à l'intérieur. Une attention particulière sera attachée à la bonne tenue des lieux afin que les riverains et habitants de la cité se félicitent d'avoir sous leurs fenêtres un tel havre de paix.
Donc vous l'avez bien compris les objectifs sont bien clairs pour l'association  et le respect à la lettre du règlement intérieur sera de mise.
A ce jour, alors que les infrastructures ne sont pas encore réalisées, je reçois beaucoup d'attention de la part des gens à qui je  présente les jardins partagés de Tarnos et beaucoup sont désireux d'y participer.
Des quatre coins de Tarnos on s'intéresse aux jardins partagés et je pense déjà que le défi de l'association qui était de mettre en avant la cité du Pissot pour des choses positives n'est pas loin d'être gagné.

Ci dessous vous constaterez que l'herbe de tonte est récupérée afin de pailler les platebandes fleuries. Ceci afin de diminuer la fréquence des arrosages. C'est mieux ainsi car nous n'avons pas de point d'eau et nous allons nous approvisionner en eau à l'extérieur du site.

L'eau c'est la vie, même modérément elle est nécessaire et justement voilà le ravitaillement qui arrive.

Voilà le chantier de la réhabilitation s'achève et cela n'a pas été de tout repos que de préserver toutes nos plantations. Il y a eu des confrontations, des oppositions de point de vue mais au final le bons sens l'a emporté.
J'ai récemment été interpellé par un mot: favoritisme. Si prendre égard au travail réalisé depuis plusieurs années sur le terrain par des locataires, travail profitant à toute la collectivité et donnant un nouveau visage à notre cité, cela s'appelle du favoritisme pour certains, je dirais moi que cela s'appelle du respect.
Et je tiens vivement à remercier l'office de l'habitat des Landes et GTM pour avoir vraiment pris égard vis vis du travail et des efforts accomplis sur le terrain.
Certains n'ont pas compris que l'association pouvait s'affronter avec le conducteur des travaux et d'autres interlocuteurs mais la base de départ à tout dialogue est le respect.
Depuis le départ nous souhaitons que tout ce qui est accompli sur le terrain reste et ne soit qu'une étape à aller de l'avant.
Pendant la réhabilitation des barrières de protection des végétaux ont été mises en place. Ceci afin d'éviter que certains ouvriers trop paresseux pour faire le tour ne piétinent une partie des fleurs. Notre démarche a bien été comprise et reçu, autant sur le terrain que par l' office de l'habitat.

Voilà enfin les bureaux de chantier qui quittent le terrain! Ce qui signifie que la réhabilitation tend à sa fin même si il reste encore pas mal de choses à terminer ou à reprendre. L'association reste dubitative quand à l'état des lieux laissé après les travaux.

Au fait à leur arrivé c'était comme cela!

Et certains membres de l'association en faisant le tour des lieux découvrent que certainement parce que le chantier s'est éternisé voir enlisé, les occupants du terrain ont été frappé d'amnésie.
Sans batailler, nous nous sommes mis au travail afin de nettoyer le terrain envahi par des herbes folles dépassant le mètre et couchées au sol. Au passage on peut remarquer que l'embellissement des espaces verts s'était poursuivi durant la période de réhabilitation des logements.

Au nettoyage manuel a suivi le mécanique avec passage de la débroussailleuse et de la tondeuse.
Ce travail nous a permis de voir combien le terrain avait été défoncé de toutes parts par le passage et stationnement de lourds engins.

L'association ne peut être qu'en colère lorsqu'elle voit l'état du terrain situé autour du bâtiment 31, là ou se trouve le centre de quartier qui reçoit beaucoup d'enfants.pendant des semaines le terrain a ressemblé à une décharge et même si après quelques semaines un premier nettoyage a été fait, le compte n'y est pas. Il n'y a qu'a voir le tas de gravas devant le bâtiment .
Les prises de vue sont édifiantes. Tout d'abord quelques clichés d'avant la réhabilitation lorsque l'association s'était jointe aux efforts des enfants accompagnés des éducateurs afin d'embellir leur cadre de vie.

C'était lors de l'inauguration du panneau du centre de quartier réalisé par les enfants avec le précieux concours d' Annie Miremont notre artiste maison de l'association.

Annie entourée des jeunes artistes, un bel exemple de solidarité entre les générations.

Voilà après la joie, des images qui se passent de tout commentaires.

Même si une partie des détritus a été enlevée après avoir laissé pendant plusieurs semaines les enfants dans un tel cadre, le compte n'y est pas, ne serait ce que les résidus de graviers et le tas de gravas avec ses bouts de verres.

Passons à un autre sujet:
L'enrobé du chemin longeant le bâtiment 19 avait récemment était refait à neuf. Le résultat après le passage des façadiers qui ma foi se sont étalés tant sur le chemin que sur les bordures toutes neuves entourant les pieds des immeubles.
Et ce n'est pas pour en rajouter mais les gravillons autour de certains bâtiments ne sont qu'un mélange de cailloux et de gravats.

Nous poursuivons notre tour d'horizon sur la qualité de la terre apportée pour compléter le manque de terre dû aux décaissements réalisés devant les bâtiments afin de réaliser les rampes d'accès pour les personnes handicapées.
Avant il y avait de la bonne terre, maintenant il y a de la terre morte qui ma foi était noire au départ mais qui une fois lessivée devient du sable. Autant dire que l'on se moque de nous.

En ma qualité de président de l'association, je n'ai qu'une phrase à vous soumettre: et si c'était chez vous accepteriez vous un tel désordre?........