Le châlet des jardins partagés.
En début d'année 2012, durant de longues semaines le projet de la création d'un lieu de vie dans le cadre des jardins partagés du Pissot à Tarnos a vu le jour.Petit à petit le projet a pris forme répondant point par point au besoin de l'association. Ce fut un travail sérieux en étroite collaboration avec le directeur des services techniques de la ville de Tarnos, Mr Claude. La ville de Tarnos ne s'est pas faîte en un jour, les jardins non plus, et peu à peu les tarnosiens découvrent ce magnifique projet. Pendant que le choix du futur local associatif s'affine, l'association a transmis le plan du futur espace de vie des jardins et les agents municipaux de la ville réalise la chape de béton sur lequel viendra se poser le local.
Première étape terminée.
Une fois la dalle finie, une nouvelle dalle de 2cm de haut à la dimension du chalet au sol, est venue se rajouter. Mais aussi une petite murette.
En attendant que la chape sèche, les plans du chalet s'affine et arrive le grand jour: l'arrivée du camion avec la livraison de notre local.
Tout se déroule à merveille avec le déchargement du colis par un engin des ateliers municipaux.
Voilà à quoi ressemble un jeu d'assemblage pour jardiniers.
La ruche était en effervescence et tout le monde a prêté la main pour vérifier que toutes les pièces étaient là et elles ont été réparties un peu partout dans les allées intérieures. Coîncidence du calendrier, ce matin là nous reçûmes la visite du jury du concours des maisons fleuries de la ville de Tarnos.
Vu du ciel on peut apprécier la beauté des jardins partagés et l'investissement des jardiniers.
Il n'y a plus qu'à ce mettre au travail!
Comme convenu avec Mr Claude ce sont les membres de l'association qui effectueront le montage du chalet avec la pose de la toiture et la mise en lasure afin de protéger le bois des intempéries. Un bon défi qui nous prendra un bon bout de temps mais la base de l'associatif n'est elle pas de donner sans compter avec générosité sans ressasser ce qu'on a fait mais plutôt se projeter vers de nouveaux challenges.
La face des pièces de bois ayant un contact avec le sol sont traitées au goudron de pin de Norvège qui est un produit naturel servant à cicatriser les plaies des arbres après coupe.
C'est parti pour le montage!
Une petite pause bien méritée!
Finie la pause! au boulot!
On avait oublié de vous le dire mais ce jour là, Madame avait pris les choses en main et lorsqu'on sait cela on ne s'étonne pas que tout ai été comme sur des roulettes.
Allez un petit coup de rabot histoire de rectifier une pièce mal usinée.
Annie en bas à la manoeuvre!
Et en haut le président à la pose des planches de toit.
Ca avance bien!
Ca vous donne le sourire!
Allez une bonne bâche en attendant la pose de la toiture.
Un coup d'oeil à l'intérieur, le plancher sera prochainement vitrifié.
Quelques jours après nous sommes passés à lasurer le chalet. La première couche est incolore afin de saturer le bois et d'éviter le mouchetage si on utilisait d'emblée une lasure teintée. Ensuite viendront deux autres couches de lasure teintée chêne doré.
Et nous revoilà à la fin de l'été, nous avions stoppé les travaux car la vague de chaleur du mois d'Août 2012 nous empêchait toute pose de la toiture qui est faîte de plaques bitumées. mais avant posons les bandeaux et rives de toit.
On continue par la pose de profilés zingués tout en bordure de toiture. On prend le temps et c'est du vrai travail de pro qui est réalisé. La pose de zinc a pour but d'éviter à la longue le pourrissement des bords de toit. Les feuilles de zinc ont été coupées et pliées par nos soins sur des machines mises à disposition par l'entreprise Rivière à Tarnos.
Qui a dit que l'exercice ne maintient pas en forme? Regardez moi Annie sur l'escabeau!
C'est casse gueule, y'a de la pente et ça glisse mais pas d'accident à déplorer!
Planter, planter tel est la devise de nos jardiniers et le rendu sera terrible d'ici quelques années. J'en profite juste en passant pour déplorer les agissements d'individus qui s'amusent par jalousie et bêtise à nourrir au désherbant certaines de nos plantations.
Ca y est, enfin on s'attaque à la pose du toit qui nous aura pris une bonne semaine.
Jean Yves nous débouche une bonne bou..... euh pardon, une nouvelle cartouche de colle bitumée!
Vu du ciel par Yann Arthus Miremont!
Et Annie pendant ce temps lasure les rives de toit.
Notre progression ce jour là fut interrompue par un bulletin d'alerte à la grêle et aux vents violents et du coup pendant que certains continuaient sur le toit, d'autres se sont mis à commencer les vendanges du Pissot. Jean Yves aura l'expression juste puisqu'il nomma cette récolte "cru précipité du Pissot". Une vingtaine de kilos de raisin "muscat de Hamburg" fut laissé sur les pieds de vigne afin de pouvoir arriver à maturité complète. La récolte fut partagée entre tout les jardiniers avec la balance.
Le principe est simple: la récolte est pesée, divisée par le nombre d'adhérents jardiniers et chacun lors de son passage dans les jardins prend une poche de raisins et signe le registre tenu à cet effet. C'est sans problèmes et même si certains sont moins présents dans les taches quotidiennes au jardin que d'autres, chacun s'accepte à son niveau et ce partage ne peut que les inciter à être plus actifs au sein de l'association.
Il en reste!
Et le lendemain le travail repris avec à la lasure, Marion une de nos adhérentes qui avait un peu de temps pour nous aider.
Et sur le toit un pose la colle bitumée pendant que l'autre pointe. La pente de toit de ce côté là étant plus sévère, on a fini la pose cassés avec en prime des courbatures magistrales.
Et on crie presque victoire!
Nous sommes presque à la fin et ça fait du bien de se redresser!
Et c'est fini!!
A vrai dire ce n'est pas fini, il nous reste l'aménagement intérieur à réaliser, à installer les récupérateurs d'eau de pluie à l'arrière du chalet, et tant d'autres choses que vous découvrirez dans de prochains reportages photos.